Lors d'un entretien exclusif, Florian nous a partagé les moments clés de son parcours dans le monde de la cuisine et livré quelques secrets de sa préparation à ce concours de haut vol. 

Il se souvient de sa première rencontre avec la gastronomie à l'âge de 7 ans, lors d'un repas dans un restaurant deux étoiles en Bretagne : « À ce moment-là, c'est devenu une évidence. Je suis tombé amoureux du métier, de la restauration ». Ce moment décisif l'a poussé ensuite à se tourner vers une carrière professionnelle dans la cuisine, qui a débuté par un stage chez le Chef Patrick Jeffroy à Carantec.

Après un parcours scolaire au lycée hôtelier de Toulouse et un BTS en art culinaire et art de la table, Florian a enrichi son expérience dans des établissements prestigieux. Il a travaillé aux côtés des grands Chefs étoilés comme Gilles Goujon, Jérémie Le Calvez, Michel Guérard, ou Jérôme Banctel : « Mon passage à La Réserve à Paris chez le Chef Jérôme Banctel qui a obtenu trois étoiles au Guide Michelin cette année, m'a permis d'apprendre énormément en termes de techniques et de rigueur. C’est un passage qui était formidable, ce qui m'a permis d'être arrivé là où j'en suis aussi actuellement ».

Pendant trois ans, c’est ensuite aux « Belles Perdrix » du Château Troplong Mondot, aux côtés du Chef David Charrier, que Florian s’est illustré. « David Charrier est un chef qui m’a énormément apporté, si ce n’est le chef qui m’a le plus apporté ». Un restaurant où il a gravi les échelons de Chef de partie à second de cuisine. « C'est une entreprise incroyable où tout est fait pour que l'employé s'y sente bien. Travailler dans une grande cuisine avec vue sur les vignes, c'est un cadre de travail extraordinaire ».

Depuis le mois mai, Florian a commencé une nouvelle aventure en tant que Chef de cuisine à la Villa Navarre (Maison Ruffet), restaurant une étoile au Guide Michelin. « J'ai besoin aujourd’hui de m'exprimer en mon nom, de me prouver à moi-même que je peux y arriver ».

Il revient sur le Trophée Klésia qui a marqué un vrai tournant dans sa carrière, lui apportant une belle mise en lumière : « Grâce au concours, j'ai gagné une visibilité incroyable. Être reconnu et félicité par des chefs étoilés comme Jérôme Schilling et Nicolas Masse, mais aussi être suivi par TF1 m'a ouvert de nombreuses portes » confie-t-il. « Stéphane Carrade a dû déceler en moi un potentiel, puisqu’il m’a donné l’opportunité de devenir Chef exécutif de la Maison Ruffet ».

Florian nous a également parlé de sa préparation intensive pour le concours : « Pour me préparer à un concours, je lis l'ensemble du règlement. Je note tous les trucs où tu ne peux pas passer à côté, sinon tu es hors sujet. Ensuite je me pose, je mets mes idées sur mon cahier, je réfléchis à la saisonnalité. Pendant mes coupures, je faisais des essais et je réécrivais tout sur mon ordinateur le soir. C'était deux mois de préparation intense. Le samedi, je faisais toutes les pesées de mes entraînements, ce qui prenait à peu près deux heures et demie à chaque fois. Et après le dimanche, je préparais tout mon matériel. Et je me mettais dans les conditions réelles du concours, parce que sur un concours il n’y a pas la place à l'inconnu. À certains moments, c'était très dur. Mais aujourd'hui, avec le recul, je sais pourquoi je l'ai fait et j'en suis très content, je recommencerai sans hésiter ».

Le parcours de Florian Renaux est un exemple inspirant de détermination et de quête de l'excellence dans le monde de la cuisine. Nous lui souhaitons le meilleur et tout le succès à la Villa Navarre !